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de chacun des livres hippocratiques en particulier.

aversati, et non patientiam sustinens, sed silentium appetens, et vigilans labore multo et gravide possessus, sine spe. »

Ce passage s’éloigne davantage du passage correspondant dont j’ai donné la traduction plus haut. Cependant on trouve dans le grec et le latin la preuve qu’ils se rapportent au même original. En effet, σκοτοδινιῶν, répond à tenebras appetit ; ἀποστρεφόμενος, à homines aversati ; κατεχόμενος, à gravide possessus, et ἀνέλπιστος, à sine spe. Le texte grec, tel qu’il a été conservé, est un abrégé, un extrait, où des mots de l’original ont été retranchés ; cela est évident par les phrases qui se trouvent entre ces soi-disant aphorismes dans la traduction latine, et qui ont été omises.

« 6o Hoc autem, non agnoscens, neque audiens, neque intelligens, valde mortale est.

7o Morituris autem omnibus hæc manifesta fiunt omnia ; et ventres dissolvuntur, distenduntur et inflantur.

8o Definitio autem mortis hæc est : cum enim calor animæ, undique ex corpore adducens humorem, ascenderit ad superiora thoracis, et exusserit quod omne humoris constitutum est ; non enim aliud corpus frigidat ; et pulmo et cor humorem consumpserit, de vapore infusione facta mortalibus locis, exhalat caloris spiritus et pergit illuc unde constitit, in aerem, aliud per ea quæ in capite sunt respiramina quæ de vita vocantur. »

Certes, le traducteur latin s’est très mal tiré de tout ce passage, à la vérité, assez difficile ; mais il n’en est pas moins certain qu’il a donné assez exactement, quoique sans y rien comprendre, la traduction du texte grec, sauf les dernières lignes. Elles manquent dans le texte latin, soit qu’elles n’appartiennent pas à l’original grec, soit, ce qui est plus probable, que le traducteur ou le copiste les ait omises.