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de chacun des livres hippocratiques en particulier.

extraits d’ouvrages qui n’existent plus. J’ai rassemblé, dans le chapitre 3e de cette Introduction l’indication de tous les travaux qui sont mentionnés dans la Collection hippocratique et qui avaient péri dès avant l’établissement des bibliothèques alexandrines. Si maintenant on rapproche ces pertes nombreuses que l’antique littérature médicale a faites, des opuscules mutilés et des fragments qui constituent cette cinquième série, et dont la composition appartient justement à une époque que j’appellerai, pour abréger, anté-alexandrine, on pensera sans peine que ces opuscules, ces fragments, nous représentent quelques débris d’une médecine qui avait occupé un grand nombre d’intelligences et produit une masse considérable d’ouvrages importants.

SIXIÈME CLASSE.

Je place ici une série de traités qui sont du même auteur, et cet auteur est antérieur à Aristote : de la Génération ; de la Nature de l’enfant ; des Maladies (4e livre) ; des maladies des femmes ; des Maladies des jeunes filles ; des Femmes stériles[1].

Ces six traités sont du même auteur, et ils forment ainsi une série spéciale de la Collection hippocratique. C’est ce qu’il est très facile de démontrer. D’abord il est évident, à la simple lecture, non seulement que les traités de la Génération et de la Nature de l’enfant sont du même auteur, mais encore qu’ils ne forment qu’une seule et même composition, et qu’ils sont la suite l’un de l’autre. Ce traité de la Génération n’est pas fini, puisqu’il s’arrête à ces mots : « Je reviens au sujet

  1. Περὶ γονῆς. — Περὶ φύσιος παιδίου. — Περὶ νούσων τὸ τέταρτον. — Περὶ γυναιϰείων α′, β′. — Περὶ παρθενίων. — Περὶ ἀφόρων.