avait en Espagne, près de Sagonte, dans un temple consacré à Diane, une statue de cette déesse qui y avait été apportée deux cents ans avant la guerre de Troie, et dont les siècles avaient respecté l’intangible beauté.
Des légendaires forêts du mont Liban, visitées en 1787, par un voyageur dont la relation a été conservée, il ne restait plus qu’une centaine de cèdres… réduits au chiffre lamentable de sept que mentionne Lamartine dans son fameux « Voyage en Orient ». C’est en termes admiratifs qu’il nous parle de ces débris magnifiques, pour lesquels les Arabes de toutes sectes avaient conservé une vénération traditionnelle ; plus que cela, car c’était un véritable culte qu’ils rendaient à ces arbres, les considérant comme des créatures divines qu’anime une âme mystérieuse.