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LIVRE CINQUIÈME

CHERCHONS CE QU’IL Y A DE VRAI DANS LA COMMUNE CROYANCE QUE NOUS AVONS CONQUIS L’ALGÉRIE AUX FINS DES INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DE LA CIVILISATION.


CHAPITRE PREMIER

Quelques opinions. De Bourmont. Clauzel. Jules Ferry. Étienne. P. Leroy-Beaulleu. Mercier. Reclus.


Dans le livre où j’ai établi ce que le commun croit sur le propos de l’Algérie j’ai montré quelques opinions de gens affirmant que le souci de combattre pour les intérêts supérieurs de la civilisation nous a conduits « en Alger », autant que le devoir d’y punir une insulte.

Il convient d’en ajouter quelques-unes. Vous savez les plaintes de l’Europe contre la piraterie d’Alger, et le coup d’éventail, l’insulte.

Lorsque les troupes du corps expéditionnaire s’embarquèrent, M. de Bourmont leur adressa une proclamation où je lis :