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Qui nous dit ainsi qu’il n’y a pas de moyens de transport organisés, puisqu’il faut les organiser ?

Qu’il n’y a pas de sécurité dans les campagnes ?

Que la prépondérance de l’élément national n’est point assurée, puisqu’il faut poursuivre l’œuvre qui l’assure ? Que la conquête des âmes n’est point faite…

Quel est cet homme qui, dans le concert de l’universel optimisme chantant le succès, jette cette note discordante ?

Pourra-t-on aussi l’accuser de « dénigrement systématique » ?… Je ne le crois pas.

C’est, en effet, M. Jonnart.

Le programme d’avenir, de travail à accomplir que je viens de citer, ce programme qui en quelques phrases constitue la plus nette condamnation du passé et du présent de l’Algérie que je sache, est emprunté au discours que le gouverneur général a prononcé le 18 mai 1904 au Conseil supérieur de la colonie.


fin