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C’est en quinze groupes :


Nombre
d’établissements
Personnel
européen
Personnel
indigène
Alimentation 2.825 6.878 3.280
Arts et produits chimiques 138 933 481
Bâtiment 1.034 5.150 1.312
Industrie du bois 1.003 3.282 647
Carrosserie 764 1.996 131
Céramique 259 1.223 550
Constructions navales 91 416 99
Cuirs et peaux 664 1.514 1.003
Imprimerie, papeterie 113 905 123
Industrie extractive 423 3.707 4.531
Industries textiles 887 1.807 3.404
Instruments de précision 60 82 9
Métallurgie, mécanique 1.185 4.160 376
Vêtements et accessoires 419 1.658 366
Industries diverses 377 6.212 4.232


60.487 personnes, plus les 10.242 patrons, vivent de l’industrie algérienne.

En étudiant le développement de ces groupes, nous voyons qu’il n’y a que 5 établissements de conserves de poisson, avec 174 ouvriers, et qu’une seule maison de conserves de viande, avec 17 ouvriers.

Pour un pays à troupeau, pour un pays dont les côtes sont poissonneuses, ce n’est pas assez.

D’autant plus que la conserve de viande était autrefois industrie indigène. L’Arabe faisait des confits de mouton analogues aux confits d’oie de nos paysans du Midi. C’était une industrie familiale à développer ; de nature à donner même une exportation. Nous l’avons tuée. Et celle des confitures de fruits. L’Arabe qui ne faisait pas de vin utilisait « le jus de raisin » pour y cuire des fruits et fabriquait ainsi