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RÉSEAUX Participation à la compagnie dans les dépenses d’établissement au 31 décembre 1900
DETTE de la compagnie envers l’État (capital et intérêt) du chef de la garantie d’intéret
Dépenses de construction et travaux complémentaires Matériel roulant Ensemble
francs francs francs francs
Paris-Lyon-Méditerranée 72.652.149 15.078.642 87.730.791 63.259.012
Est Algérien 182.454.520 9.223.737 191.678.263 211.763.250
Ouest Algérien 76.546.801 6.011.311 82.558.112 60.603.913
Bône Guelma 90.963.250 7.572.688 98.535.938 156.239.385
Totaux 422.646.726 37.886.378 460.503.104 491.885.560


En février 1904, après de longues discussions, la Chambre a voté un projet de loi adopté ensuite par le Sénat, qui, en réglant les parts respectives du budget métropolitain et du budget spécial de l’Algérie dans les charges que les conventions imposent à l’État, a donné à la colonie pouvoir d’opérer le rachat et d’appliquer (après loi nouvelle) le meilleur mode d’exploitation de ses chemins de fer.

Dans la discussion du projet de loi, beaucoup des gens qui cherchaient à l’enterrer, sous le prétexte que l’État ne pouvait se dessaisir des chemins de fer algériens, paraissaient croire, disaient même que ces chemins de fer constituaient une énorme richesse, une « merveilleuse affaire ». Il y a là, je crois, une illusion. Et je l’ai notée parce qu’il m’a semblé qu’en Algérie aussi trop de gens y étaient également trompés.

Même dans le monde des personnages sérieux ou