Avant 1900 : 128.130.120 francs.
Je ne peux reproduire ici tous les tableaux détaillés qui figurent à la statistique.
Voici toutefois, d’après celui des « sommes réclamées » annuellement par les compagnies de chemins de fer à l’État, à titre de garanties et insuffisances d’exploitation, de 1892 à 1901, les totaux et les moyennes.
Pour ces dix années les totaux sont :
P.-L.-M | 7.546.664 | fr. | 20 |
Bône-Guelma | 72.228.850 | fr. | 97 |
Est-Algérien | 95.041.867 | fr. | 17 |
Ouest-Algérien | 33.654.665 | fr. | 42 |
Franco-Algérienne | 22.202.355 | fr. | 44 |
Ensemble | 230.673.803 | fr. | 20 |
La moyenne par an ressort à :
P.-L.-M | 755.000 | fr. | » |
Bône-Guelma | 7.223.000 | fr. | » |
Est-Algérien | 9.504.000 | fr. | » |
Ouest-Algérien | 3.365.000 | fr. | » |
Franco-Algérienne | 2.464.000 | fr. | » |
Ensemble | 23.311.000 | fr. | » |
En 1901 la garantie de la Franco-Algérienne a disparu par suite du rachat.
Une importante différence apparaît entre les chiffres du P.-L.-M. et ceux des autres compagnies. Voici pourquoi :
Il y eut deux sortes de traitement dans les concessions algériennes.
Le P.-L.-M. reçut et une subvention de construction et une garantie d’intérêts.
Les autres compagnies ne reçurent que la garantie d’intérêts. Je ne parle plus des concessions territo-