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Le Zéramna du 18 février 1871 engage ses lecteurs à prendre la « résolution de s’opposer à l’intervention de la France dans les affaires intérieures de la colonie ».

Le Colon du 17 janvier 1871 propose de « prendre soi-même le décret qui unirait tous les Algériens ».

M. Georges Tillier, dans sa brochure intitulée la Coterie Vuillermoz (1871), dit que :

« L’insuffisance, la faiblesse, les sottises du citoyen-maire ont perdu la plus belle situation qui se soit offerte à l’Algérie de rentrer dans la libre disposition d’elle-même. »

On lit dans la France nouvelle du 6 mai 1871 :

« Les séparatistes absolus veulent au chef-lieu de chaque province un conseil et un président élus par le suffrage universel et à Alger une assemblée coloniale de députés des provinces, nommant elle-même son président, ses secrétaires et traitant au besoin de puissance à puissance avec la Chambre des députés de France. »

Dans l’Akhbar du 15 novembre 1870 :

« Que quelques cerveaux brûlés qui n’ont rien à perdre mais tout à gagner dans l’agitation essayent de la tromper en lui parant des utopies de couleurs séduisantes, elle ne se laissera pas prendre à cette glu. Il y a mieux à faire que de rêver à une sécession impossible. »

M. La Sicotière, résumant les brochures de M. de Prébois, du maréchal Randon, la déposition du capitaine Villot, dit :

« Pour d’autres, le régime civil impliquait l’expropriation du sol au profit des colons et l’asservissement de l’indigène par l’Européen… il devait aboutir à la subordination de l’intérêt français à l’intérêt algérien et couvrait une pensée antipatriotique de séparatisme. »

De l’Humoriste, 20 novembre 1871 :

« Pendant que nous avions tous les regards tournés vers la