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« … Nous recommencerions l’agitation qui paralyse les affaires, ruine le commerce et fait entrer la misère dans les intérieurs d’ouvriers.

« Et il serait toléré que les actes de pillage qui nous ont faits qualifier d’énergumènes et de sauvages dans la métropole se reproduiraient encore ? Non… » (Télégramme, 22 avril 1899.

« L’Algérie, la vraie, celle qui travaille, celle qui produit… antijuive, elle l’est, mais sagement, parce que évolutionniste et non révolutionnaire. » (Télégramme, 14 mai 1899.)


Une race intelligente manifeste son intelligence dans les crises qui en exigent. L’histoire de l’anti-judaïsme est probante. Il n’y a pas d’intelligence dans la race nouvelle.

Même la ruse dont l’école Dépêche, Télégramme, etc., nous montre l’action ne fut pas tout d’abord comprise. Pour tuer le parti violent de M. Régis et faire du dictateur le vaincu dont tout le monde s’éloignerait à jamais, il fallut employer les seuls moyens qui pussent convaincre une masse inintelligente ; à la force Régis opposer la force Laberdesque.

Quel roman de mœurs, quel pamphlet, quel écrit le plus violent, le plus cruel, pour fouetter la basse et l’inintelligente mentalité de la race nouvelle égalera jamais le simple récit des hauts faits de ces deux champions de l’Algérie… Laberdesque ! Régis !

L’ « âme » algérienne avait reconnu dans M. Milano Régis le chef parce que ce beau jeune homme, un jour d’émeute, aux écoles supérieures, avait passé la revue des étudiants, monté sur une bourrique.

L’ « âme » algérienne reconnut que son culte pour le beau jeune homme s’adressait à un faux dieu le jour où M. Laberdesque osa cracher publiquement dans le verre de M. Régis en l’appelant Caroline, et