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qu’elle en avait savouré le plus ignoble on lui présentait plus ignoble encore.

Si je me contentais de vous l’affirmer, vous ne pourriez croire, il faut que vous lisiez ce que d’Artagnan écrivait :

« M….

« … Le bouc ignoble, soufflant par tous les pores un rut dénaturé, et qui avait la manie du raccrochage des jeunes gens au débarcadère du transatlantique avait, sur notre accusation formulée sur des témoignages authentiques, caché un instant sa hideuse manie, craignant des poursuites. On ne le voyait plus rôder sur les quais, les yeux rouges et suintant par les larmiers un liquide jaunâtre identique à du pus, le faciès étiré, la démarche titubante comme celle d’un alcoolique. Et cela étonnait tous ceux qui connaissaient ce pollueur de virginités masculines.

« Cette passion excrémenteuse, enracinée dans cette âme de juif, ne pouvait évidemment disparaître, le juif étant inaccessible à toute bonification morale. Au contraire, elle fermentait faute d’expansion et M… en proie à des désirs dénaturés arpentait son ghetto de prostitution, comme une hyène féroce, n’osant sortir et crevant de faim sexuelle.

« D’Artagnan (29 mai 1898). »

Oui…

Voilà ce que les fillettes du grand annoncier commanditaire de l’Antijuif lisaient dans le journal de leur père, dans le journal que leur mère voulait toujours en place d’honneur sur la table de son salon…

Oui…

L’ordure antijuive, Alger s’en nourrissait. On approuvait les ignominies écrites comme on approuvait les ignominies réalisées.

M. Casteran écrivait le 22 avril 1899 dans le Télégramme :

« L’année dernière nous menions à toutes brides un train d’enfer contre les juifs. Après s’être vengés sur pas mal d’entre nous, nous eûmes en des explosions superbes de rage