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« — Comme il excelle dans les feuilles de rose ! dit Gabriel M…

« — Ah ! quel beau coup de pinceau ! répond M. Jean F…

« Ensemble :

« — Vraiment, c’est épatamment léché. »

Les bonnes maisons qui ne recevaient pas la littérature distinguée de l’Antijuif recevaient celle de la Revanche du Peuple.

Ça ne pouvait tout de même pas, je crois, faire compensation… dans cette course à l’ordure il n’était pas possible de dépasser les antijuifs.

Déjà vous en avez lu quelques preuves. Encore. Voici :

« Les descendants du bouc exhalent l’odeur de leur ancêtre ; leurs excréments même sont crochus.

« Dieu a fait le juif un jour d’ivresse et de honte. Il l’a façonné de fiente et de vomi, maçonné d’urine, pétri de crachats ; ensuite il le passa au diable qui par délicatesse le lécha.

« D’où cet enduit ineffaçable, cette putréfaction de l’âme et de la peau. Leurs doigts triturent l’or et les pellicules. Dans leurs regards dansent les flammes jumelles de la luxure et de l’usure. Leurs pieds sont faits pour la boue et le sang. À l’égout, ces charognes ! » (Silhouette, 1er mars 1896.)

M. Gourgeot qui signait ses articles : « Gourgeot, officier de la Légion d’honneur », voyait (Antijuif, 27 février 1898) « à travers les syllabes d’un nom suinter le pus d’une conscience juive ».

Un autre disait d’une famille d’industriels espagnols naturalisés :

« Cette famille se complaît aujourd’hui à pincer de la guitare avec les boyaux des malheureuses qu’elle affame. »

Mais cela était trop littéraire. La note vraie c’était l’ordure toujours. Quand la lectrice pouvait croire