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Ce passage de l’Algérie juive de Meynié (1887) en donne le thème :

« Pour acquérir un peu d’influence, le juif chercha à se mettre sous l’égide de nos officiers auxquels il livra sans vergogne sa femme et ses filles. Il a compris que c’était là un de nos côtés faibles, et c’est par là qu’il a cherché à nous attirer à lui.

« Nos vieux officiers qui, dès les premiers temps de la conquête, ont été attachés aux bureaux arabes doivent encore se rappeler la physionomie de ces vieux juifs, lorsqu’ils venaient humblement leur offrir leurs filles en ayant soin toujours de demander un service.

« Depuis les temps les plus reculés, nous avons constaté que les juifs ont toujours prostitué leurs femmes et leurs filles, pour se procurer le premier argent qui devait être la base de leur fortune et de leur future puissance. »

Ainsi, d’après les antisémites, le juif vendit sa femme, vendit ses filles. Puis quand il aurait su gagner de la sorte assez d’argent, il se serait mis en tête d’acheter les femmes, d’acheter les filles du chrétien, en faisant du pays chrétien un « vaste lupanar »,

Cela se lisait en Alger, dans l’Antijuif, no du 10 février 1897 :

« Dans son ghetto, le youtre est capable des plus grands vols ; dans la rue des plus lâches assassinats ; dans son taudis, pour auréoler ses méfaits, il s’adonne à des passions, à des instincts dont l’immoralité écœure d’abord, exaspère ensuite par ses actes suintant le pus de la corruption basse, vile, de celle qui, ayant conscience de sa hideur, se cache dans les rues infectes et ne sort dans la rue que lorsque la nuit est profonde et qu’elle peut, araignée velue, guetter sa proie en se dissimulant le long des murs.

« Non content d’accaparer les fortunes des nations où il s’implante et d’activer par ses procédés une paralysie générale dans toutes les affaires, cet être dégoûtant cherche à les corrompre par ses mœurs abjectes. Si on n’y prend garde, si dans un élan d’assaut final, on ne chasse cette race, non seulement elle arrivera à transformer les pays en de vastes ghet-