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fait loucher le touriste… C’est pourquoi l’homme qui passe vite en Algérie emporte de cet être magique une image encore plus fausse que celle de la légende.

Certes, la vision — à distance ou en louchant — est jolie, gracieuse, poétique, passionnante, emballante…

Quand vous êtes placé, à l’Opéra, dans la bonne distance, et que vous n’avez pas de lorgnette, c’est les houris que Dieu réserve à ses élus, dont la beauté vous apparaît sur la scène aux danses… La danseuse… quel être !…

Étudiez-le donc.

Il y a quelque chose de semblable pour la femme d’Algérie. J’ai passé en Alger quand j’avais vingt ans. Si alors j’avais lu l’inscription de Presilius… J’ai étudié l’Algérie quand j’avais quarante ans et j’ai lu et j’ai compris l’inscription de Presilius. Hommes et femmes, l’amour, ça existe, mais très peu du côté cœur…


§ II

L’animalité sexuelle des femmes d’Algérie.


J’ai montré déjà comment dans la crise d’essai d’acclimatement d’une race les fonctions de reproduction se trouvent plus violemment sollicitées et que la physiologie des individus en est modifiée.

Une comparaison. La race agit comme une armée, Avant d’occuper l’armée conquiert, se bat…

Avant de se reproduire normalement la race lutte contre le climat.

Et dans cette lutte, pour que l’instinct qui porte