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d’assurer la sécurité de la route de Sétif en occupant les postes de Saint-Amaud et de Saint-Douot.

« Il avait compté sur le dévouement d’hommes qui, ayant tous leurs intérêts dans le pays, devaient être, les premiers à les protéger.

« Au mépris de tous leurs devoirs de soldats et de citoyens, une partie des miliciens de Philippeville, de l’aveu même de leur chef, loin d’assurer la sécurité du pays ont au contraire jeté le trouble et presque amené une révolte dans la tribu des Eulma. Ils ont poussé l’oubli de l’honneur militaire jusqu’à abandonner leurs officiers et à déserter le poste qui leur avait été confié.

« Le général doit flétrir par la voie de l’ordre une semblable conduite.

» Augeraud. »


La défaillance de quelques-uns ne saurait entacher l’honneur de tous.

D’accord.

Aussi voyons une autre crise de l’histoire algérienne où le nouveau peuple eut l’occasion, en se comptant, de nous affirmer et sa vaillance et comment il comprend, approuve la vaillance : la crise de l’antisémitisme.


CHAPITRE IX

Sur la vaillance algérienne dans les manifestations de l’antisémitisme.


Je devrais dire l’antijudaïsme. Car l’antisémitisme c’est la haine de la nouvelle race contre les sémites et musulmans et juifs. J’étudierai cette crise dans un prochain ouvrage sur la question : « Avons-nous fait le bonheur des indigènes ? » Pour le moment l’objet de notre recherche est la vaillance.

Nous l’avons jusqu’à présent trouvée trop dans