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Mais, encore une fois, il ne s’agit, Monsieur, ni de l’Algérie, ni de vous ni de moi.

Il s’agit de la France.

Nettement, sur pièces, clairement, sur preuves, sincèrement, complètement, voire brutalement, on lui doit dire ce que coûte l’Algérie et ce qu’elle y a fait.

Devant la folie de l’aventure marocaine où quelques financiers et le Dieu des juifs nous conduiraient, si l’on n’y prenait garde, à la répétition des mêmes erreurs politiques, militaires, économiques… j’ai voulu crier à notre peuple : « Casse-cou ! »

Les contribuables français, vous l’avez écrit, « sont patriotes, versent sans murmurer leur obole pour toutes les entreprises dont le but est d’ajouter à l’honneur du nom français, de faire la patrie plus grande ».

Aussi j’estime que c’est un devoir de les renseigner sur ces entreprises.

Je le fais. Sans, plus que vous jadis, « aucune pensée de heurter, de froisser les colons ».

Mais avec la volonté de dire le vrai, tout le vrai.


J. H.