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Alors on pourrait dire pour quels motifs la France a dépensé une centaine de millions d’expédition et engagé une quinzaine de millions de frais annuels d’occupation.

Alors on pourrait établir la liaison entre les faits suivants :

1o Premier voyage de M. Flamand à Tabelkosa ; son retour avec impressions à la Sindbad le Marin sur les émeraudes sahariennes ;

2o Amitié de M. Flamand et du commandant Levé ;

3o Mission Flamand. Mission scientifique aboutissant aux opérations militaires de M. Pein.

On saurait si, avant cette expédition, fut faite ou ne fut pas faite une société d’études ; et si cette société fut faite, par qui elle le fut ; quels en étaient les statuts, et pour quelle affaire.

On saurait si, après cette expédition, la maison Rothschild fut sollicitée, par qui et pour quoi elle le fut.

On saurait ce qu’on voulait exactement du colonel Marchand.

On saurait exactement la signification des notes de presse et, en particulier, de l’article publié le 5 mars 1903 par le Petit Journal. Cet article « lâchait » les émeraudes, mais il appuyait sur les nitrates.

Les mauvaises langues d’Alger…, il y en a partout… racontent une jolie rosserie à propos de ces nitrates dont les échantillons auraient été reconnus riches de 95 pour 100 !

Ces nitrates dans les régions touatiennes sont des efflorescences mélangées à des magnésies. Les taches ont quelques mètres de diamètre.

Les Arabes qui autrefois se servaient de ces nitrates