sure, quelle est donc la moyenne des tueries permises contre les Africains ? Est-ce que c’est comme dans l’exécution d’In-R’har : 1.038 victimes sur 1.200 habitants ?
Qui pourra nous expliquer cela parmi les gens de ce comité où je relève les noms de « prince d’Arenberg, Aynard, duc de Bassano, prince Roland Bonaparte, Joseph Chailley-Bert, Crouan, vice-amiral Duperré, Étienne, comte de Fels, Gauthiot, comte Greffuhte, Templier, de Vogüé ?…
Quel rédacteur de ce Bulletin connaît cette mesure, cette moyenne : Est-ce M. Terrier, M. Kœchlin, M. Robert de Caix de Saint-Aymour, Édouard Payen, Alcide Ebray ?…
Qui ?…
C’est une des mesures, c’est une des moyennes dont la notion à la postérité serait précieuse pour juger notre époque. Les omelettes de l’Extrême-Sud, les œufs cassés par nos héros…
… Ô Principe éternel de la vie qui es mon Dieu, ô Force immortelle de la vie qui es ma foi, je t’en conjure, éclaire ces hommes et fais qu’ils me disent la mesure des meurtres, la moyenne d’assassinats au-dessous desquels le colonial conquérant à l’aurore du vingtième siècle est un bon civilisateur, au-dessus desquels il cesse de l’être !
Lorsque nous exposons nos systèmes qui répudient la violence meurtrière, la dépossession, le vol, l’exploitation, ces hommes nous taxent d’une « ingéniosité un peu bouffonne ». Mais la leur ! Et quel éclat de rire puissant, d’énorme joie à la sottise de ces cuistres à l’omelette, si derrière les idiots plaisantins n’apparaissaient les bandits sinistres, les hauts détrousseurs et les bas tueurs, et du sang, tout le sang, toutes les horreurs qui sur les lèvres du