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LIVRE DEUXIÈME
Ce qu’on appelle actuellement la question du Maroc.
CHAPITRE V
Unanimité des écrivains à condamner le Maroc. — Une appréciation de Voltaire. — Les Encyclopédistes. — Charles Didier. Dès 1836, cet auteur déclarait que le Maroc doit être « absorbé » par l’Europe. — M. de Mas-Latrie estime que nous sommes désignés pour régénérer le Maroc. — Une malédiction de M. Montbard sur le Maroc. — M. Erckmann ne croit pas que le Maroc se civilise de bon gré ; les Marocains ne sont pas touchés par l’exemple de la civilisation. — M. de Foucault, tout en jugeant moins sévèrement les Marocains, croit que l’on doit joindre le Maroc à l’Algérie. — L’article classique, l’article type de M. Valbert dans la Revue des Deux-Mondes en 1884. Nous avons le droit et le devoir d’agir au Maroc, mais ce sera difficile. — D’après M.de Campou, nous devons prendre le Maroc parce que c’est un pays riche. — Feu Castonnet des Fosses dito… 
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CHAPITRE VI
M. Ternant voit des richesses incalculables au Maroc, et veut nous les donner. — L’opinion moyenne de la bourgeoisie éclairée est merveilleusement exposée par M. Malavialle. — Une inconscience admirable du droit des gens ; la théorie bourgeoise du droit de conquérir. — Il n’y a cependant jamais eu et il ne saurait y avoir droit dans une conquête ! — Une thèse se précise avec M. de Ganniers : nous devons prendre le Maroc parce que nous avons déjà pris l’Algérie. — M. Mouliéras croit que les Marocains préféreront le joug français. — Le seul homme qui connaisse le Maroc, c’est M. Mouliéras 
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