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C’est ce que j’ai fait. Témoins oculaires… Mais, entendons-nous sur ces mots « témoins oculaires » ; cela ne signifie pas témoins s’étant trouvés à Saint-Pierre au moment de la catastrophe. De témoins de ce genre, il n’y en a pas. Tout ce qui vivait à Saint-Pierre le 8 mai, à 7 h. 50 minutes du matin, mourut avant qu’il fût 7 h. 50 minutes et une demi-minute… absolument tout…

La cathédrale, 11 mai.

Les témoins oculaires, ce sont ceux qui se trouvaient aux limites du phénomène destructeur, sur mer ou sur terre, et dont quelques-uns furent grièvement brûlés, dont beaucoup même, moururent après une plus ou moins longue agonie.

Parmi tous ceux que j’ai entendus, voici les plus intéressants :