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LA CATASTROPHE
DE
LA MARTINIQUE
CE QUE J’AI VU
VERS LE VOLCAN
I
À LA GUADELOUPE. — LES RÉFUGIÉS
Sur rade de Pointe-à-Pitre, à l’aube.
L’agent qui vient à bord nous montre une dépêche de Fort-de-France, disant que la ville est inhabitable, qu’on a failli mourir et que tout est plein des cendres du volcan.
Le Salvador a conduit ici cinq cents réfugiés. Les malheureux étaient partis cinq cents, arrivés cinq cents… et un. Une femme avait accouché de peur. J’ai vu plusieurs de ces réfugiés à terre. Le maire de la Pointe à Pitre n’avait pas encore eu le temps de les