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les débarquer eux-mêmes, mais ça fatiguerait ces messieurs. »
Et j’ai noté des phrases :
Un marin disait : « Heureusement que le commandant de la marine a dit qu’il ne voulait plus éreinter ses hommes à ces corvées. Résultat, les nègres ont laissé abîmer par la pluie plusieurs tonnes de denrées. »
Un artilleur disait : « Maintenant, il faut payer double tous ces fainéants quand on a besoin d’un homme de peine. La mairie nourrit ses électeurs. »
Un autre qui, avant d’être officier avait été enfant de troupe, un Breton, disait : « C’est honteux de voir le pain qu’on donne à ces nègres ; de la première qualité ; du pain blanc comme des milliers et des milliers de Bretons n’en ont jamais mangé et n’en mangeront ja-