Page:Hess - La Catastrophe de la Martinique, 1902.pdf/242

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

merce et un port de guerre… non… un port de commerce, c’est un port de commerce, et un port de guerre, c’est un port de guerre.

— Oui.

L’amiral Servan et son état-major sur la Savane.

— N’est-ce pas, c’est évident. Alors, il faut aller chercher à l’Est, du côté où la Martinique est bien assise sur les fonds marins, du côté où elle ne risque pas de verser dans la mer « sans fonds » à la première nouvelle secousse du volcan. Et l’on ne cherchera pas longtemps. Il n’y a qu’un seul endroit possible. Celui que j’ai déjà indiqué aux reporters américains, car j’en ai déjà reçu quelques-uns. Vous, vous êtes le premier journaliste français que je vois ici, mais d’Amérique, il m’en est arrivé déjà une cinquantaine, ils ont trouvé mes idées et ma carte des volcans très bien. Il y en a