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Le 12, on apprit que des bandits pillaient à Bellefontaine et au Carbet. Cinq gendarmes les pourchassèrent.

Le 13, un poste de surveillance fut établi à Saint-James.

Le 14, ils prirent quarante-cinq pillards.

Le 15, ils firent dix-sept arrestations.

Rue Victor-Hugo, 11 mai.

Le 20, ils furent exposés à la deuxième éruption. Le poste de Saint-James dut fuir devant la pluie de pierres.

Etc…, etc…

Ajoutez à cela le service de renseignements dans les communes du Nord, puis la police dans toute une région où circulaient des pillards en quête d’habitations abandonnées à dévaliser, et vous ne vous ferez encore qu’une faible idée de la besogne écrasante dont fut chargée la brigade de la Martinique, besogne qu’elle