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verneur, avec qui M. Landes n’avait pas le droit de correspondre directement.

« C’était une dépêche adressée au directeur du câble, qui, depuis le 4 mai, affichait les nouvelles relatives à l’éruption, nouvelles que plusieurs personnes, M. Sully notamment, lui envoyaient de Saint-Pierre. Quand M. Jalabert reçut la dépêche où M. Landes parlait de la chute possible du morne Lacroix, et des conséquences de cette chute, avant de l’afficher il crut bon de la communiquer au gouverneur.

Rue Bouillet, 11 mai.

« Il n’y avait rien d’immédiatement menaçant dans cette dépêche émanant d’un homme qui, pour être un professeur au lycée de Saint-Pierre, ne pouvait néanmoins pas être considéré comme un prophète en matière de volcan.