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MAJOGBÉ.

— Banyane, tu es ma bien-aimée. Nous avons fui loin des méchants. Plus rien ne nous séparera. Veux-tu que je te prenne ?

Ils s’aimèrent, et Banyane goûta la joie de dormir épouse en appuyant sa jolie tête sur la poitrine robuste de l’homme choisi.

Sur le toit de feuilles de la hutte la pluie tombait, faisait rage, et, secoués par le vent, les palmiers geignaient.