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d’opérer ce que devait accomplir la mission de Jésus-Christ ici-bas, savoir le rassemblement des enfants de Dieu qui sont dispersés, d’après St.-Jean XI, 52, alors vous les entendez répondre qu’empêcher les enfants de Dieu de se trouver et de se rassembler, comme ils en sont empêchés dans nos églises d’origine humaine, c’est commettre le plus grand des crimes, le schisme, le crime de Jéroboam. C’est là, disent-ils, ce dont se rendent coupables les congrégations dissidentes aussi bien que les, églises nationales ; c’est là ce que fait nécessairement toute espèce d’organisation ecclésiastique, dès que la base n’en est pas assez large pour que l’Église de Dieu tout entière, composée, comme l’on sait, de tout ceux que M. D. appelle enfants de Dieu, puisse s’y réunir. Nous autres qui ne nous joignons pas aux frères de Plymouth, nous sommes les vrais schismatiques et eux forment la vraie église ; eux sont dans l’ordre ; tous ceux qui se tiennent éloignés de leurs assemblées et qui en empêchent les progrès et la propagation, sont des perturbateurs de l’ordre voulu de Dieu dans l’état actuel de l’économie du salut. Il faut en convenir, les frères de Plymouth savent assez bien parer les coups qu’on pourrait leur porter. On comprend de même que des considérations de cette nature devaient exercer beaucoup d’influence sur les esprits des personnes qui par d’autres motifs quelconques se sentaient attirés vers le plymouthisme.


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