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LA VÉNUS D’ANATOLE

— Connais pas du tout.

— C’est singulier. — Eh bien ! le grand Anatole est furieux. Il devait envoyer au Salon une Vénus ; et d’après les discours de Banet, son rapin, que je viens de rencontrer avec des larmes grosses comme des poires sous les yeux, il est furieux ; il ne peut pas achever sa Vénus.

— Pas possible !

— C’est comme cela. Il est furieux. Banet est renvoyé. Il ne sait plus où coucher.

— Pauvre Banet, il est donc coupable ?

— Coupable ? Oui et non. C’est comme l’utilité des corsets. Il n’a pas fait exactement son devoir, voilà tout.