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Miramont et d’un cabinet voisin ; l’épaisseur considérable des murs les avoit préservés d’être la proie des flammes.

Au milieu du tumulte et de la confusion de cette scène, un spectateur désintéressé auroit eu matière à rire, en voyant la manière dont tous les personnages étoient affublés, sans qu’ils s’en aperçussent, dans la terreur qui les agitoit.

La comtesse qui ne se montroit jamais, sans avoir épuisé toutes les recherches de la toilette, conservoit sous son bonnet de nuit son air de dignité ; elle et sa fille étoient légèrement vêtues ; elles avoient seulement jeté sur leurs épaules une camisolle de flanelle.

Emma, la seule qui ne fut pas déshabillée, étoit vêtue comme de coutume.