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CHAPITRE II.


Peu de jours après le bal, Emma reçut une lettre de du Masson, avec lequel elle correspondoit quelquefois. Après quelques mots sur ses propres affaires, il entroit dans le détail circonstancié de la détresse absolue à laquelle se trouvoit réduite une famille française de la première distinction, récemment arrivée en Angleterre, et qui présentement, à ce qu’il marquoit, habitoit un galetas, dans une rue étroite, près de Hay-Market.

Du Masson, sur un sujet semblable, avoit une éloquence toute particulière ; et quoiqu’en général il ne fut pas insensible aux malheurs de qui que ce fut, il éprouvoit une toute autre compassion