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ressources l’accroissement successif de sa famille. Bien différente de son époux, elle ne s’occupoit en cela que du présent, tandis que celui-ci dirigeoit toutes ses pensées et toutes ses inquiétudes vers l’avenir. Mais le plus grand nombre de leurs enfans mourut en bas-âge ; deux seulement, un fils et une fille, atteignirent Page mûr. L^éducation du premier ne pouvoit manquer d’entraîner des dépenses onéreuses ; mais Mourtray qui lui-même en avait reçu une excellente, considéroit avec raison cet avantage comme l’un des plus précieux, et il retrancha dans ses dépenses quelques superfluités, il se restreignit même sur le nécessaire, afin de placer d’abord son fils Henry au collège de Winchester, et ensuite de l’entretenir décemment à Oxford.

Henry étoit un jeune homme très-vif, et quoiqu’il ne méconnut pas ab-