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8. Emploier les châtimens que l’on juge les plus sensibles aux enfans, ou pour la douleur, ou pour la confusion : ce qui attaque le foible d’un enfant, est quelquefois pour lui un rude châtiment.

9. Les grandes fautes doivent être sévérement punies, sur tout celles qui sont contre la religion & les bonnes mœurs, doivent être punies sans miséricorde.

10. Il faut châtier avec sévérité & une sainte rigueur, les menteurs, les infames, les jureurs, les voleurs, les calomniateurs, les emportés, les insolens, les aggresseurs, les médisans, les orgueilleux, les rebelles, les desobéïssans à leurs peres & à leurs meres, les libertins.

11. Il faut ne point pardonner, mais punir sans miséricorde trois fautes d’une malice noire, la desobéïssance opiniatre, le mensonge réitéré & soutenu, & l’irréverence habituelle dans les Eglises.