Il demande ensuite à Dieu la grâce de pratiquer la vertu opposée à son vice dominant, comme il suit.
Mon Dieu, je suis négligent : donnez-moi la ferveur. Faites, Seigneur, que je pratique aujourd’hui cette vertu, etc. ou bien,
Je suis impatient et emporté ; donnez moi l’esprit de douceur. Faites, Seigneur, que etc. ou bien.
Je suis plein d’amour-propre ; donnez-moi l’esprit de mortification. Faites, etc. ou bien.
Je suis vain et orgueilleux ; donnez-moi l’humilité. Faites, Seigneur, etc. ou bien,
Je suis porté au mal, à l’impureté, à l’oisiveté, ne permettez pas que je commette ce mal ni ces péchés, Faites, Seigneur, que je pratique aujourd’hui, 1.° le bien que vous demandez de moi dans mon état. 2 ° Que j’aie la pureté d’esprit, de cœur et de corps, que j’emploie utilement mon temps pendant ce jour.
D. Qu’y a-t-il à craindre pour ceux qui ne s’acquittent pas saintement de l’exercice du matin ?
R. Il est fort à craindre que leur journée ne se passe dans l’indévotion, dans la dissipation, et dans l’oubli de Dieu et de leur salut.