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exciter à s’acquitter désormais de ces devoirs essentiels du christianisme.

D. Que fait le célébrant après cette exhortation ?

R. Tenant un cierge allumé à la main gauche, et la main droite sur les fonts, il ratifie ces promesses, et renouvelle cette profession pour lui et pour tous les fidèles qui assistent à cette cérémonie ; ensuite il baise les fonts avec respect.

D. Que fait-il faire aux enfans de la première communion, après leur avoir donné cet exemple ?

R. Il leur fait faire la même chose, et de la même manière, l’un après l’autre, ou plusieurs ensemble, s’il y en a un trop grand nombre.

D. Qu’est-ce qu’il dit à chacun des enfans, après qu’il a renouvelé cette profession ?

R. Il lui dit : Faites cela, et vous vivrez ; c’est-à-dire, soyez fidèle à vous acquitter des obligations que vous imposent les promesses que vous venez de ratifier et la profession que vous venez de renouveler, et vous vivrez de la vie de la Grâce dans le temps, et de la vie de la gloire dans l’éternité.

D. N’est-il pas à propos d’exhorter les fidèles de l’un et de l’autre sexe d’aller à cette procession qu’on fait aux fonts baptismaux, d’y ratifier les promesses du baptême, et d’y renouveler la profession du Christianisme ?

R. Oui, on ne peut leur donner un meilleur conseil, et ils ne peuvent mieux faire que