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nacle, avec les cérémonies ordinaires ; il le pose sur l’autel, ou va le porter sur la table qu’on a préparée ; et, l’ayant ouvert, il fait une génuflexion, et, étant tourné vers les enfans, il leur fait une exhortation, mais courte, simple et pathétique, sur la grandeur et l’excellence de l’action qu’ils vont faire, et sur les dispositions prochaines qu’ils doivent y apporter.

D. A quoi doit tendre l’instruction que le prêtre fait aux enfans avant et après la première communion ?

R. A les faire entrer dans l’esprit et dans la vérité des actes qu’ils doivent produire avant et après la communion, dans lesquels consistent, et la disposition prochaine qu’on doit y apporter, et l’action de grâces qu’on doit faire après avoir communié.

D. Comment faut-il faire entrer les enfans dans l’esprit des actes qui précèdent et qui suivent la communion ?

R. En faisant un petit prélude avant chaque acte, 1.° pour leur marquer le sentiment qu’ils doivent concevoir ; 2.° pour leur proposer quelque motif capable, avec le secours de la grâce, de l’exciter dans leur cœur ; 3.° pour les avertir de l’exprimer, en produisant l’acte qui le contient, et qu’on a eu soin de leur faire apprendre par mémoire.

D. Est-il à propos que les enfans sachent, et qu’ils produisent publiquement à la sainte Table, les actes qui précèdent et qui suivent la première communion ?