Page:Hervé le Poitevin - Conduite pour la première communion, avec la vie d'un enfant après sa première communion, pour en conserver le fruit, 1822.pdf/267

Cette page n’a pas encore été corrigée

en votre faveur les grandes choses qui ont été dans votre première communion l’objet de la joie des anges et de l’admiration des hommes, le sujet de votre bonheur et de ma consolation ; à lui seul en soit donné la gloire : pour moi je n’ai été qu’un foible instrument dont Dieu a bien voulu se servir pour vous procurer ces effets de sa miséricorde. Quel bonheur pour vous, mes chers enfans, et quelle joie pour moi, si vous persévérez dans les heureuses dispositions où vous êtes, si vous conservez les bons sentimens que vous avez conçus, si vous exécutez les saintes résolutions que vous avez prises, et si vous tenez les promesses que vous venez de me faire, sur-tout par rapport aux instructions auxquelles je vous prie d’assister encore au moins pendant un an, par rapport aux sacremens que je vous conjure de fréquenter ; celui de la pénitence, tous les mois et les principales fêtes de l’année, comme.... ; celui de l’Eucharistie, quand vos confesseurs le jugeront à propos. Je ne puis mieux finir ce que j’ai à vous dire, mes chers enfans, qu’en vous adressant ces paroles de Moïse, rapportées dans le Deutéronome, ch. 3o. Je prends aujourd’hui à témoins le ciel et la terre, que je vous ai proposé, dans les instructions que je vous ai faites, la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; que je vous ai remis souvent devant