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D. Les pères et les mères ne refusent-ils pas quelquefois à leurs enfans la bénédiction qu’ils leur demandent ?

R. Oui, s’ils s’en sont rendus indignes par leur mauvaise vie.

D. Comment les enfans regardent-ils ce refus ?

R. Comme une punition qu’ils ont sujet de craindre, et qu’ils doivent prendre garde de ne pas s’attirer par le dérèglement de leur conduite.

D. Que dites-vous de cette pratique des enfans, soit dans le pardon, soit dans la bénédiction qu’ils demandent à leurs pères ou à leurs mères ?

R. On ne peut douter qu’elle ne soit très agréable à Dieu, consolante pour les pères et les mères, avantageuse pour les enfans, édifiante pour les familles : il est donc à souhaiter qu’elle s’étende par-tout.

INSTRUCTION XXIII.
§. V.

Conduite qu’un enfant garde à l’église le matin du jour qu’il doit faire sa première Communion.

D. Que fait un enfant après avoir rendu le matin, à la maison, ses devoirs à Dieu, à son père et à sa mère ?