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son embarras, et ils accoururent avec des vases d’or. Mais le Bienheureux se dit :

« Vraiment, il messiérait à un moine de recevoir des aumônes dans un vase d’or. »

Et il refusa les vases d’or. Les Dieux lui apportèrent alors des vases d’argent, qu’il refusa aussi. Il refusa encore des vases d’émeraude, et il n’accepta que des vases de pierre.

Il reçut alors les gâteaux que lui offraient les marchands. Il mangea. Puis il parla :

« Marchands, que la bénédiction des Dieux soit avec vous ! Prospérez et soyez heureux ! »

Trapousha et Bhallika s’inclinèrent. Et ils entendirent un Dieu qui leur disait :

« Celui que vous voyez a acquis la science suprême ; depuis qu’il a découvert la voie de la délivrance, il vient de prendre son premier repas ; il vous était réservé de le lui offrir. Maintenant, il ira par le monde, enseignant la bonne loi. »

Trapousha et Bhallika se sentirent très joyeux ; et, les premiers parmi les hommes, ils confessèrent la foi en le Bouddha et en la loi.




II


Le Bouddha en vint à se demander comment il propagerait la science ; et il songea :