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ments d’autrefois.

Nala sortait du conseil. Pushkara fit vers lui quelques pas : il s’essayait à sourire.

« Frère, dit-il, tu es bien grave, maintenant. Le jeu n’a-t-il plus de charmes pour toi ?

— Le jeu ! » fit Nala, tout étonné. Et, gaiement, il ajouta :

« C’est vrai, il y eut jadis des heures où j’aimai le jeu ! Et tu ne l’aimais guère alors, Pushkara. Joue, si le jeu te plaît : mais, pour jouer avec toi, cherche un autre que ton frère. Comment m’arrêterais-je à jouer, quand j’aperçois dans les jardins ma Damayanti qui m’attend ? »

Il passa.

Pushkara était assez confus. Il rentra chez lui. Il y trouva Kali.

« Toi ! s’écria-t-il. Tu sais sans doute que Nala m’a rebuté ?

— Ne te désole pas, répondit le