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« Douce amie, tu respires avec peine. Les vents qui viennent des montagnes semblent lourds à ton corps fragile. Les anneaux ne tintent plus joyeusement à tes poignets ni à tes chevilles. Tu souffres, ô Damayanti. Ne cache pas à ta servante fidèle la raison de ton Chagrin. »

Damayanti se tut. L’avait-elle écoutée seulement ?

Malavika voulait sauver sa maîtresse. Elle alla trouver le roi Bhima.

« Seigneur, dit-elle, tu m’as donnée à ta fille pour que je la serve avec affection. Mon amitié s’alarme. Damayanti passe les jours et les nuits dans l’inquiétude. Elle ne répond pas à mes questions. Tout l’importune. Elle est malade, ô roi. Va l’interroger. Essaie d’apprendre d’où vient sa souffrance, et, fais, ô