Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
IV
Damayanti, avec quelques suivantes, se promenait dans un beau jardin. Là, il y avait un étang, tout fleuri de lotus ; Damayanti voulut s’y baigner. Elle nageait avec grâce, quand un cygne aux ailes d’or s’abattit sur l’onde frissonnante. Damayanti l’admira.
« Viens, cygne charmant, lui disait-elle, viens près de moi ; il me sera doux de sentir sous mes mains la merveille de tes plumes. »
Mais le cygne ne semblait pas entendre ; il fuyait, et Damayanti, piquée au jeu, cherchait à l’attein-