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Bhima l’adorait, et il lui avait donné pour servantes les plus jolies filles de la contrée, mais Damayanti, parmi elles, brillait comme l’éclair lumineux dans les nuées assombries. Il suffisait qu’on l’aperçût, pour se sentir l’âme pleine de joie, et les voyageurs qui avaient traversé le pays des Vidarbhas célébraient dans le monde la beauté de Damayanti.

Le temps approchait où elle devrait choisir un mari ; souvent, elle restait rêveuse, et, quand ses suivantes l’habillaient et la paraient, elle était inattentive à leur frêle babillage.

Que de fois on avait répété devant elle : « Nala est le plus beau des rois. »