favorisait la tendance universelle des esprits vers l’unité religieuse.
Je ne m’arrêterai pas sur chacun des fragments adressés à Tat, à Asclèpios, à Ammon ; ils n’ajoutent rien de nouveau aux doctrines contenues dans les ouvrages plus étendus et plus complets dont il a été question. Ce sont des analyses psychologiques, des études métaphysiques assez obscures, des théories sur Dieu, sur l’âme, sur le monde, sur les Décans. Parmi ces fragments, plusieurs sont réunis sous le titre de Définitions, titre que rien ne justifie, et sont écrits sous le nom d’Asclèpios, disciple d’Hermès. L’auteur se plaint que les Grecs aient traduit les livres de son maître dans leur langue ; il maltraite beaucoup la philosophie grecque, qu’il appelle un vain bruit de paroles. C’est peut-être une ruse de faussaire pour faire croire que son ouvrage est un monument égyptien authentique. La forme