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LIVRE IV.


III
LOUANGES DE L’ÊTRE SUPRÊME ET ÉLOGE DU ROI

Ce discours finit par où il a commencé, par les louanges de l’être suprême, et ensuite des rois très-divins qui nous garantissent la paix. Après avoir commencé par célébrer la puissance suprême, c’est à cette puissance que nous revenons en terminant. De même que le soleil nourrit tous les germes et reçoit les prémices des fruits qu’il cueille avec ses rayons, comme avec de grandes mains, de même que ces mains ou ces rayons cueillent d’abord ce qu’il y a de plus suave dans les plantes, ainsi nous-mêmes, après avoir commencé par célébrer l’être suprême et l’effluve de sa sagesse, après avoir recueilli dans nos âmes ces plantes célestes, il nous faut cultiver encore cette moisson bénie qu’il arrosera de ses pluies fécondes.