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LIVRE IV.

nératrice et dans l’eau génératrice, rendit l’eau féconde… »

Ayant ainsi parlé, il se leva et dit : « Je t’adjure, ciel, œuvre sage du grand Dieu, je t’adjure, voix du père, qu’il a prononcée la première quand il a fabriqué le monde universel ; je t’adjure par le verbe, fils unique du père qui embrasse toutes choses, sois propice, sois propice. »

Ce fragment, dans l’édition de Patrizzi (XX, page 51), est précédé par cette phrase :

Il n’est pas permis de communiquer de tels mystères à ceux qui ne sont pas initiés. Écoutez avec l’intelligence.

Dans la suite du morceau, Patrizzi introduit encore d’après Cyrille et Cédrenus, quelques variantes qui rendent la pensée un peu plus obscure. Dans l’invocation qui termine le fragment, il est facile de reconnaître, sous une forme altérée, des vers orphiques cités par saint Justin et qu’on trouve dans le fragment V des Poésies orphiques.