Page:Hermès Trismégiste, 1866, trad. Ménard.djvu/404

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
278
HERMÈS TRISMÉGISTE.


VI


La pyramide est placée sous la nature et le monde idéal. Elle a un chef établi au-dessus d’elle, le verbe créateur du maître universel, qui est après lui la première puissance incréée, infinie, sortie de lui et préposée à toutes ses créations. Il est le rejeton du très-parfait, le fécond, le fils légitime, [mais tu ne l’as pas compris[1]]. La nature de ce verbe intelligent est une nature génératrice et créatrice. C’est comme sa génération, ou sa nature, ou son caractère, appelle-le comme tu voudras. Pense seulement ceci, qu’il est parfait dans le parfait et sorti du parfait, qu’il fait des œuvres parfaitement bonnes, et qu’il est l’auteur de la création et de la vie. Puisque telle est sa nature, il est bien nommé.


  1. Cette phrase paraît la remarque d’un chrétien, transportée dans le texte par un copiste.