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LIVRE IV.

HERMÈS.

Rappelle-toi ce que je l’en ai dit, tu comprendras de même ce que j’ai à te dire des trente-six Décans, et mes paroles te sembleront plus claires.

TAT.

Je me le rappelle, mon père.

HERMÈS.

Nous avons dit, mon fils, qu’il existait un corps enveloppant tout ; il faut te le figurer sous forme sphérique, car telle est la forme de l’univers.

TAT.

Je me représente cette forme, mon père.

HERMÈS.

Sous le cercle de ce corps sont placés les trente-six Décans, entre le cercle de l’univers et le zodiaque, à la limite de l’un et de l’autre. Ils soutiennent, pour ainsi dire, le zodiaque, ils lui servent de bornes et sont emportés avec les planètes. Leur force, égale au mouvement de l’univers et en sens inverse de celui des sept, retient le corps enveloppant. Ils poussent les sept autres cercles, plus lents dans leur mouvement que le cercle de l’univers. Ces deux mouvements sont en quelque sorte nécessaires. Figurons-nous donc les Décans comme les gardiens des sept cercles et du cercle universel, ou plutôt de tout ce qui compose le