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LIVRE PREMIER.


pour venir sur la terre, tandis que l’homme monte dans le ciel et le mesure. Il sait ce qu’il y a en haut, ce qu’il y a en bas ; il connaît tout avec exactitude, et, ce qui vaut mieux, c’est qu’il n’a pas besoin de quitter la terre pour s’élever. Telle est la grandeur de sa condition. Ainsi, osons dire que l’homme est un Dieu mortel et qu’un Dieu céleste est un homme immortel.

Ainsi, toutes les choses sont gouvernées par le monde et par l’homme, et au-dessus de tout est l’Un.[1]

  1. (Cinq fragments de ce morceau sont cités par Stobée, Ecl. phys., LII, 44 ; L, 9 ; LI, 3 ; LII, 45 ; L, 8.)