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crime de la mort d’un homme est tel, que, bien qu’il soit partagé en dix mille parts, il suffit de celle qui vous incombe, pour que, dans son jour, le grand Juge vous dise : « Caïn, qu’as-tu fait de ton frère [1] ? »

M. Olozaga, prenant une honorable initiative, a déclaré au Parlement espagnol, dont il est un des personnages influents, que si le ministre de l’Intérieur voulait accorder l’autorisation de former une association dont les membres prendraient l’engagement de ne jamais assister aux courses de taureaux, il serait le premier à s’y faire inscrire.

  1. Extrait de Una en otra, page 215, Madrid 1861. Traduction du docteur Fée, auteur d’un remarquable ouvrage : Les misères des animaux.
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