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célébrer leurs fêtes religieuses par d’affreux spectacles que la religion condamne[1] ?

  1. « À nos portes, un peuple — il se prétend chrétien —
    « D’animaux victimés savoure la souffrance :
    « Or, ce peuple est celui qui livrait l’Innocence
    « Nue à la dent des chiens, et qui prenait pour jeu
    « D’aller voir brûler l’homme — ô rage ! — à petit feu !

    Quand on a un peu vécu dans la Péninsule, quand on a vu jusqu’à quel point y règne la coutume de procurer du mal aux animaux, et de leur faire subir les tourments les plus raffinés, on n’a pas de peine à comprendre tout ce qu’un tel peuple a exercé de férocité contre l’espèce humaine. On se rend compte de sa barbarie sans égale contre les pauvres Indiens qui l’avaient si fraternellement accueilli, et des supplices prolongés, étudiés, exquis, dont il se fait gloire d’être l’inventeur : supplices qu’il appliqua longtemps, avec délices, à tout homme ou toute femme que des prétextes quelconques — de politique ou de religion — lui permettaient de prendre pour victimes, et de soumettre impunément à ses infernales expérimentations. »

    Épître aux Laboureurs, avec des Notes historiques et agronomiques, par M. Ch. Peire, brochure in-8°, récompensée par la Société protectrice des animaux — juin 1864. — (Rapport de M. Genty de Bussy.)

3.